Djal | Extra Bal

« Musique à danser mais aussi à écouter, DJAL est un trait d'union entre danseurs et musiciens. Une certaine conception de l'arrangement de la musique destinée aux bals folk. A sept musiciens sur scène on pense inévitablement à Blowzabella, mais il n'y a pas que le nombre. Certains en seraient fiers, qui s'en plaindrait ? Pas de doute, la musique de DJAL est reconnaissable dès la première mesure, signe qui ne trompe pas. Comme un petit rien, un je-ne-sais-quoi d'attachant et d'émouvant on aborde un espace à danser original et pourtant si familier. Sur des compositions de Daniel Gourdon et de Stéphane Milleret, les mélodies se hâlent parfois d'accents slaves ou se mâtinent de folles arabesques. Quand la gavotte s'encanaille plein orient ou le kost arc'hoad vire à l'est, on est ravi par ces déviations inattendues. Le ton est donné, on quitte son tabouret, on s'intercalle dans le cercle. Les musiciens sont heureux, les danseurs aussi. Valses, polka, rondeau, gavotte, cercle etc... on reste dans un registre très généraliste comme aiment à dire les musiciens. "Extra Bal" est la rencontre avec les danseurs. Quand la flûte, la cornemuse, l'accordéon, le violon, la vielle s'approprient à tour de rôle la mélodie, le reste de la troupe est toujours là pour mener l'équipage à bon port. "Ivoirine" ma préférée est une Gavotte de l'Aven. J'en chavire encore. »

Alain Hermanstadt (Trad Magazine)