Djal | Ex Nihilo (nihil fit)

Après l’échappée du projet Plein Chant (création + double CD pour un chanteur et 12 musiciens, autour de la poésie populaire), DJAL revient à son actualité scénique et à une équipe de 6 musiciens.

Ce 5e album se situe dans la continuité du précédent – et premier – album studio Répliques. C’est l’occasion pour le groupe d’affirmer son attachement aux deux univers complémentaires que sont la scène et le studio, en faisant la matière de cet album de thèmes dont certains sont inédits, d’autres mûris sur scène depuis 4 ans. On remarque, par rapport à Répliques, la présence de deux nouveaux compositeurs, ainsi que le rapprochement thématique de la Bretagne.

Esthétiquement, l’univers de DJAL fait toujours la part belle à l’acoustique. Le studio rehausse ainsi la palette expressive, les chatoyances d’instruments aux timbres riches. Vielle à roue électroacoustique (un synthétiseur de lutherie), accordéon diatonique, flûtes traversières et à bec, s’entrelacent de façon à la fois évidente et inattendue, autour de mélodies originales (toutes composées par les membres du groupe), complexes sans être ésotériques, populaires sans facilité. Bouzouki, basse et percussions soutiennent, à l’irlandaise, les improvisations, à la fois audacieuses et cadrées, qui s’insèrent dans des arrangements très écrits, appelant à la fois la danse et l’audition.

On notera également que cet album est le premier (hormis Plein Chant) enregistré par Pascal Cacouault, qui n’est pas pour rien dans la renommée sonore des groupes du collectif MusTraDem, et qui a rejoint l’équipe de scène pour le son façade. Ainsi l’album s’affirme dans une continuité, entre virtuosités individuelles, invention permanente d’un trad européen d’aujourd’hui, fusions aux multiples surprises, spontanéité, et un swing qui a fait école.

Extraits de presse

"Djal c'est la crème de la crème du bal folk. Alors si vous ne devez acheter qu'un seul album dans ce style là, allez-y les yeux fermés, offrez-vous cet Ex-Nihilo. Et ensuite ouvrez grandes vos oreilles...."

Extrait de la chronique de F. Gerchambeau publié par Ethnotempos.